De Cancùn à Dansaert, itinéraire d’une entrepreneuse

Maricela del Rio : vous avez peut-être aperçu ce nom sur la façade d’une jolie boutique rue de Flandre, au coeur du vieux Bruxelles. En coulisses, Maricela peint, crée, fabrique et… vend. Elle nous raconte les aventures d’une artiste mexicaine aux prises avec le goût des Belges et leur administration !

Maricela, vous avez grandi et démarré votre carrière au Mexique. Qu’est-ce qui vous a décidé à ouvrir une boutique dans le quartier Dansaert ?

Ce n’est ni la lumière ni le climat belges qui m’ont fait passer l’Atlantique, mon mari plutôt ! Arrivée ici, j’ai voulu faire ce que je faisais à Cancùn. Je voulais une boutique qui soit une vitrine pour mes peintures et mes bijoux mais, aussi, un lieu de création. Je savais aussi que je voulais attirer non seulement des touristes mais aussi des Bruxellois. J’ai eu le coup de foudre pour ce local, au coeur de Dansaert, et je me suis lancée ! J’adore le côté bohème du quartier, les pavés, l’échange avec les autres boutiques !

Je l’ai remplie de fleurs et de couleurs. C’est ce qui m’inspire : j’oublie le ciel gris dehors quand je suis dans mon univers. Belgique, Mexique, ça n’est pas si différent pour moi tant que je peux créer… 

Que faites-vous ?

De tout ! De formation, je suis styliste. J’ai commencé par les vêtements puis je me suis passionnée aussi pour les pierres et les cristaux. Aujourd’hui, j’explore la peinture.

Au-delà de la fabrication et de la vente, j’accueille des ateliers de création. Plutôt que d’enseigner, j’aide les participants à démarrer un processus créatif.

Dans ma boutique, il y a de tout: des vêtements, des bijoux que j’ai créés et que je vends emballés dans un sac que j’ai peint…  Il m’est arrivé plus d’une fois que les clients m’achètent l’emballage que j’ai réalisé, tout simplement !

De toutes ces activités, je ne pourrais pas dire ce que je préfère. Tout me passionne ! Quand je suis ici, je ne vois pas les heures passer. Il faut que mon mari m’appelle pour que je rentre à la maison. J’arrête de travailler seulement une fois endormie.

Comment ont été vos premiers pas comme entrepreneuse en Belgique ?

Difficiles ! Démarrer a été toute une aventure : à l’ouverture, j’étais loin de vendre chaque jour des dizaines et des dizaines d’articles. Je me suis lancée il y a trois ans et c’est ces deux derniers mois que j’observe, enfin, une croissance forte de mes ventes. Il faut être passionnée pour tenir !

Je me suis aussi frottée au goût des Belges. J’étais habituée à créer des bijoux abondants et colorés. J’ai observé que les Belges préféraient des tracés fins, des objets plus délicats…

Aussi, j’ai beau travailler sans lever le nez, mes revenus couvrent à peine mes coûts fixes. Pire, je finis souvent dans le rouge !

Comment une entrepreneuse comme vous, qui a exercé son métier des années, se retrouve-t-elle dans le rouge ?

Ce sont les amendes des contributions qui m’ont fait plonger !
Au Mexique, je faisais tout moi-même. Un comptable ? Jamais eu besoin ! J’arrive ici, quelqu’un me dit qu’il vaut mieux que je trouve un comptable… Chose dite, chose faite, je commence à travailler avec une comptable.

Seulement, elle est très occupée et elle ne me dit pas toujours tout ce que je dois savoir. Comme je ne connais pas du tout les règles comptables, je ne pense pas non plus à lui poser certaines questions. Par exemple, je n’aurais pas pu imaginer que la TVA qui s’applique à mes ventes serait différente des 21% habituels ! A un moment, elle me dit que je peux aussi bien me débrouiller seule…

Je me lance, je fais des erreurs… coûteuses : je paie le mauvais montant à l’administration, je reçois une amende, je n’ai pas de quoi la payer immédiatement, les amendes s’accumulent jusqu’à dépasser de loin le petit montant que je devais au départ.

Je cherche un autre comptable… Mais ils sont rares, et chers, et une petite indépendante comme moi n’est pas leur priorité. Miracle, j’en trouve un. Il va me sauver, il va écrire à la TVA et expliquer que je dois payer en plusieurs fois. Je respire, mais pas longtemps : tout d’un coup, il disparaît de la circulation et mes derniers espoirs avec. Je traîne sur Google dans la nuit, désespérée à l’approche de l’échéance TVA… Et c’est là que je suis tombée sur votre site.

Comment Accountable vous a-t-il été utile ?

Simplement, tout est clair. Vous utilisiez des mots clairs, votre site est vraiment compréhensible. J’ai écrit un email en disant que j’avais besoin de la banque KBC. J’ai reçu un email quand KBC a été disponible – tout simplement.  J’ai téléchargé Accountable, j’ai entré une facture : elle est apparue directement dans l’app. J’ai entré davantage de documents. J’ai exporté ma déclaration TVA. Je l’ai entrée sur Intervat et là, ça a été le miracle : pour la première fois, il n’y a pas eu de message d’erreur ! J’ai regardé vos prix en m’attendant à des tarifs impayables… Puis j’ai vu les prix de votre abonnement PRO : j’ai payé directement. Vous m’avez sauvée.

Merci Maricela : nous sommes là pour simplifier la vie des indépendants comme vous. Quelle que soit la taille de vos affaires, nous voulons que vous réussissiez. Nous nous réjouissons de vous accompagner dans ce but dans les trimestres à venir ! Nous sommes aussi à la disposition ici de tous les autres indépendants comme vous, en quête d’une app et d’une équipe à leur hauteur.