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Consultant et artisan du bois, l’heureux pari d’Olivier Parnet

Écrit par Accountable Team
Mis à jour le
Lu en 4 minutes

Olivier Parnet, l’homme aux deux casquettes : celle du consultant qui analyse les opinions publiques à travers l’Europe, celle de l’artisan du bois. Jongler d’une activité à l’autre est un acte d’équilibre entre deux disciplines, une saine façon de diversifier ses revenus aussi. Portraits croisés, entre statistiques et ciseaux à bois :

Olivier, quelle est votre activité professionnelle ?

Elle est double !

D’un côté, je mène des sondages et analyse leurs résultats pour des universités et pour les institutions européennes. Je mesure l’opinion publique autour de questions telles que « Que pensent les Européens du tri sélectif ? » ou « Veulent-ils l’élargissement de l’Union européenne ? ». Je travaille aussi comme consultant, par exemple en homogénéisant les questionnaires autour de l’adhésion à l’Union européenne qui circulent parmi les pays candidats. C’est la prolongation de ma carrière d’employé : je l’ai passée entièrement dans le domaine des sondages d’opinion en France, au Canada, en Belgique. A un moment donné, une porte s’est ouverte et je suis sorti de ce statut confortable de salarié pour me mettre à mon compte. J’ai piloté une transition en douceur, en m’appuyant sur les relations que j’avais développées.

Une fois libéré des contraintes horaires du statut d’employé, je me suis rendu compte que je pouvais désormais choisir comment organiser mon temps. J’ai progressivement transformé un hobby que je nourrissais depuis de nombreuses années -le travail du bois– en activité professionnelle. Une première commande en a appelé une autre, et le travail du bois est devenu un second métier, avec la création de Life In Wood.

Quel intérêt voyez-vous à ajouter à vos journées ce travail manuel ?

D’une activité secondaire, le travail du bois est devenu assez rapidement mon activité principale en terme de temps. Je passe aujourd’hui trois quarts de mon temps à mon atelier, à la MicroFactory, et un quart comme consultant dans le domaine des sondages donc. Toutefois, financièrement, il n’y a pas photo : notre société donne encore et toujours beaucoup plus de valeur aux professions « intellectuelles ».

Cette organisation me donne accès en parallèle à deux mondes d’habitude plutôt étanches, celui de l’entreprise et celui de l’artisanat. Pouvoir passer de l’un à l’autre m’offre une diversion bienvenue et re-créative.

J’ai pris le parti de ne pas chercher à monter une entreprise. Dans un domaine comme dans l’autre, je fonctionne de façon collaborative. Je me positionne comme gestionnaire de projet, en m’associant de façon ad-hoc avec des partenaires : cela peut être un consortium avec des sociétés de recherche pour les sondages ou en association avec des artisans travaillant le métal à la MicroFactory.

La MicroFactory se prête très bien à cette approche. Là, j’ai accès à un espace, à des machines, à un microcosme créatif aussi : on y fait de l’impression 3D, de la sérigraphie, du travail de métal. Au démarrage dans une nouvelle activité, on fait des bonds de géants chaque jour. C’est une force d’avoir accès aux bons fournisseurs, aux bonnes pratiques et à d’autres points de vue et techniques. J’ai ainsi pu accepter des gros projets, grâce au fait que je peux m’appuyer sur la force du collectif à la MicroFactory.

D’où tirez-vous cet intérêt et cette connaissance du bois ?

Ce n’était pas un intérêt présent au départ dans ma famille… J’ai juste toujours eu besoin d’une dimension créative à côté de mon boulot. Au Canada, je me suis beaucoup intéressé à la photo en parallèle d’un travail qui me laissait du temps, au point d’organiser des expos photos et de réaliser des contrats professionnels. Je me forme moi-même, sur internet, au sein de la MicroFactory, et je crée, crée, crée…

A partir du moment où on se sent un peu plus à l’aise, on peut tenter des projets qui sortent de la zone du confort. Bien sûr, collecter le ressenti des clients compte aussi beaucoup pour moi.

Une passion, surtout créative, exige de se mettre à nu. On sera jugé, et rémunéré, sur cette passion et ce n’est pas toujours évident.

Vous avez quitté le confort du salariat, vous atterrissez en confinement. Quelles sont vos perspectives ?

C’est bien dans ces moments-là qu’on sent la différence entre les deux statuts. Comme indépendant, on cherche toujours le prochain chantier alors qu’on est encore occupé au chantier actuel. Jusqu’ici mon carnet de commandes se remplissait très vite par le bouche-à-oreilles, notamment avec des projets B2B. Tout d’un coup, ce robinet s’est partiellement fermé : les espaces cafés auxquels je travaillais pour une entreprise sont sur pause, mais je travaille sur un chouette projet dans l’HoReCa. Les particuliers, pour le moment en tout cas, n’ont pas annulé leurs commandes. Un de mes projets dans le domaine des sondages continue, l’autre est sur pause.

L’objectif est de diversifier ses activités pour minimiser les risques. Je continue à travailler, avec un rythme ralenti, mais j’ai toujours la possibilité de basculer sur une autre activité selon les opportunités.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui vous lit et qui aimerait se lancer en tant qu’indépendant ?

Il faut se lancer mais il ne faut peut-être pas se lancer à pieds joints dans le grand bain : plutôt un orteil, puis un pied, tout en gardant un ancrage dans son métier initial.

Cela peut représenter une forme de sacrifice financier de passer du salariat confortable au travail manuel d’indépendant. Il faut être sûr de son choix. Je ne suis pas de cette école qui dit « L’échec n’existe pas, vous retomberez toujours sur vos pattes ». Pour retomber sur ses pattes, il faut une piste d’atterrissage solide.

Aussi, lorsqu’on a une passion, on n’en voit souvent que les aspects positifs. Dès qu’on y associe une valeur et une contrainte monétaire, on voit l’envers du décor : par exemple, le fait qu’on ne choisit plus forcément tous ses projets.

Pourquoi notre application vous est-elle utile ?

Je me suis immédiatement senti concerné : je suis un indépendant qui a envie de passer du temps à autre chose que sa comptabilité. J’ai plus envie de valoriser le conseil comptable, pour lequel je n’ai pas le temps de fouiller internet, que l’encodage, que l’app fait. Surtout, j’étais heureux de trouver une application belge, qui fait référence à des situations et règlementations pertinentes pour moi, et avec un véritable accompagnement humain et personnalisé !

 

 

Olivier est un des indépendants qui fait partie de la vie d’Accountable. Voulez-vous aussi partager votre histoire, vos galères et vos idées d’indépendant ? Parlons-en à sibylle@accountable.eu !

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This article is presented to you by the Accountable Team, a diverse group of accountants and seasoned freelancers active in Belgium. Thanks to the real-life experience and expertise in topics such as self-employment, taxes, bookkeeping, VAT, and many more, the Accountable Team is able to share insights and practical advice to empower others on their freelance journey. We are dedicated to helping the self-employed thrive in today’s dynamic work environment and fostering a community of independent professionals.

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